Dema
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Ame No Makhzen

Canevas by Ishiro Sato Tessen & Dema (200 x 150 cm)

works for an expo with a japonese calligrapher

Texte en japonais :
« Contre la pluie, je ne perdrai pas. Contre le vent, je me battrai. Contre la neige et la chaleur d’été, on m’a donné un corps résistant. Je ne désire rien, jamais en colère, j’ai toujours un sourire tranquille. Je mange quatre bols de riz par jour avec un peu de miso et quelques légumes. Je vois et j’écoute attentivement toutes les choses.
Sans compter sur autrui, je les comprends et ne les oublie pas. Je loge dans une petite cabane de chaume en pin dans un champs. S’il y a des enfants malades à l’Est, je les soignerai.
S’il y a la mère fatiguée à l’Ouest, je lui porterai sa botte de riz. S’il y a un homme qui est en train de mourir au Sud, j’irai lui dire de ne pas avoir peur. S’il y a des disputes et des proies au Nord, je leur dirai d’arrêter car cela ne sert à rien. A la sécheresse, je pleure. A l’été froid, je marche avec bouleversement. On me dit que je suis bon à rien. On ne me loue pas. On ne se soucie pas de moi. Je voudrais être un homme comme cela.»
Poème de Kenji Miyazawa (1928).

works for an expo with a japonese calligrapher

Texte en japonais :
« Contre la pluie, je ne perdrai pas. Contre le vent, je me battrai. Contre la neige et la chaleur d’été, on m’a donné un corps résistant. Je ne désire rien, jamais en colère, j’ai toujours un sourire tranquille. Je mange quatre bols de riz par jour avec un peu de miso et quelques légumes. Je vois et j’écoute attentivement toutes les choses.
Sans compter sur autrui, je les comprends et ne les oublie pas. Je loge dans une petite cabane de chaume en pin dans un champs. S’il y a des enfants malades à l’Est, je les soignerai.
S’il y a la mère fatiguée à l’Ouest, je lui porterai sa botte de riz. S’il y a un homme qui est en train de mourir au Sud, j’irai lui dire de ne pas avoir peur. S’il y a des disputes et des proies au Nord, je leur dirai d’arrêter car cela ne sert à rien. A la sécheresse, je pleure. A l’été froid, je marche avec bouleversement. On me dit que je suis bon à rien. On ne me loue pas. On ne se soucie pas de moi. Je voudrais être un homme comme cela.»
Poème de Kenji Miyazawa (1928).